Théorie Positive du Capital – Böhm-Bawerk

L’Institut a le plaisir de vous annoncer la publication du second livre à son logo, à savoir la « Théorie positive du capital » par Eugen von Böhm-Bawerk, de l’école autrichienne.


Le «capital» a mauvaise presse, il passe souvent pour la première cause de nos tourments socio-économiques. Mais sait-on vraiment ce qu’est le capital ? Et son rôle économique véritable ?

Pour nous éclairer, Eugen von Böhm-Bawerk, professeur à l’Université de Vienne, nous a légué sa «Théorie positive du capital». Systématique et enthousiaste, il y fait le tour de tous les malentendus liés à cette notion et dresse ce faisant plusieurs fondamentaux de la théorie de l’école autrichienne.

Mais l’intérêt de ce livre dépasse de beaucoup la seule théorie. On y découvre d’abord un homme fort cultivé, pour lequel les pratiques industrielles de l’époque n’ont guère de secrets : c’est comme une visite guidée que l’auteur nous déroule.

Puis c’est la teneur du débat entre les tenants des thèses socialistes face à leur âpre opposant qui donne à réflexion ; débat farouche et engagé, mais d’une courtoisie trop oubliée.

Enfin et peut-être surtout, on y voit appliquée la méthodologie, la démarche d’analyse qui fait aujourd’hui la marque de l’école autrichienne. L’auteur ne se noie pas dans les mille et une formes de biens pour y dénicher le capital. Il observe la dynamique de l’entrepreneur, puis il en tire un concept, plus abstrait et pourtant très objectif et réel. Ainsi s’assemblent les notions observées, en une science de la vie économique et sociale.

La «Théorie positive du capital» porte bien son nom, elle est fort positive. Ce n’est pas un livre austère d’économie, mais une histoire. L’histoire de la vie économique moderne racontée par un esprit brillant et curieux de l’Homme.

Ce livre est aussi le fruit d’une synergie avec les Editions John Galt que nous espérons voir se développer sur de nombreux ouvrages encore.

Bonne lecture à tous !

L’Institut Mises France

1 COMMENTAIRE

  1. Livre long et difficile à lire.

    Pratiquement 400 pages pour expliquer qu’un allongement de la période de production conduit en général à une augmentation de la productivité.

    Les chapitres III et IV du Livre I sont d’une telle longueur et monotonie qu’ils tentent le lecteur d’abandonner ou tout du moins de les lire en diagonale.

    Les longues analyses scientifiques de Böhm-Bawerk sur des aspects très spécifiques des argumentations de ses opposants peuvent s’avérer inintéressantes pour beaucoup d’individus.

    Il est peu probable que cet ouvrage intéresse le novice aux idées de l’école autrichienne d’économie.

    Je pense que les écrits des auteurs « autrichiens » plus axés sur la philosophie et l’éthique de la propriété privée seraient plus pertinents au jour d’aujourd’hui. Notamment des textes courts expliquant avec simplicité la logique implacable de « l’école autrichienne » sur des sujets tel que; le contrôle des prix/salaires, la politique monétaire et les banques centrales, la démocratie, la propriété de soi/souveraineté individuelle, l’État-providence, les dépenses déficitaires, l’influence de l’État sur les monopoles/lobbys, la décentralisation politique et la sécession, etc…

    Je salue bien évidemment les efforts de M. Geyres pour l’édition de cet ouvrage en français !

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