Autobiographique #1 : Devise

Au lycée, comme il était de coutume, j’avais choisi un vers de Virgile pour devise : Tu ne cede malis sed contra audentior ito. «Ne cède pas au mal, mais avance toujours plus hardiment contre lui.» Je me souvins de ces mots aux heures les plus sombres de la guerre. Encore et encore, j’avais rencontré des situations dont la réflexion rationnelle ne trouvait aucun moyen de sortir ; mais alors l’inattendu intervenait, et avec lui le salut. Je ne saurais perdre courage, même à présent. Je voulais faire tout ce qu’un économiste pouvait faire. Je ne cesserais de dire ce que je savais être vrai.
Au lycée, comme il était de coutume, j’avais choisi un vers de Virgile pour devise : Tu ne cede malis sed contra audentior ito. «Ne cède pas au mal, mais avance toujours plus hardiment contre lui.» Je me souvins de ces mots aux heures les plus sombres de la guerre. Encore et encore, j’avais rencontré des situations dont la réflexion rationnelle ne trouvait aucun moyen de sortir ; mais alors l’inattendu intervenait, et avec lui le salut. Je ne saurais perdre courage, même à présent. Je voulais faire tout ce qu’un économiste pouvait faire. Je ne cesserais de dire ce que je savais être vrai.

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